Discours récompenses

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christophe
MyEleec de Platine LV2
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Discours récompenses

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J'ai trouvé mon discours :)
Monsieur le Président de l’Assemblée nationale,
Monsieur le Premier Ministre,
Madame la Présidente du Conseil économique, social et environnemental,
Messieurs les Ministres d'Etat,
Mesdames et Messieurs les Ministres,
Excellences, Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs,
Honorables Députés et Conseillers économiques, sociaux et environnementaux,
Mesdames et Messieurs les partenaires techniques et financiers,
Mesdames et Messieurs les partenaires sociaux,
Mesdames et Messieurs les Parents d'élèves,
Chères enseignantes et chers enseignants,
Chères lauréates et chers lauréats,
Honorables invités, mesdames, messieurs,
Il m’échoit ce matin l’honneur de présider, pour la première fois, depuis mon accession à la Magistrature suprême, la cérémonie de remise des prix aux lauréats du Concours général.
Permettez-moi, à cet instant, d’avoir une pensée profonde pour les grands talents de 2012 qui n’avaient pas pu concourir et voir leurs immenses efforts reconnus et récompensés.
Mesdames, Messieurs,
Mon devoir, en tant que Président de la République, est de préparer notre pays, notamment à travers sa jeunesse, à cette vaste compétition internationale des savoirs que seule la disponibilité de talents nombreux et variés peut permettre d’engager et de gagner.

Mesdames, Messieurs,
Lorsque l’on met en rapport les multiples raisons (symbolique, humaine et politique) de fêter l’excellence, d’un côté et, de l’autre, l’évolution de l’Ecole sénégalaise, se comprennent aisément la pertinence et l’actualité du thème : « La centralité de l’élève dans le système éducatif: quels rôles et responsabilités pour les acteurs et les partenaires ?».
Madame Diagne, Professeur de sciences physiques et inspectrice de l’enseignement moyen et secondaire, l’a développé, et de belle manière, dans son discours d’usage et je l’en félicite chaleureusement.
D’ailleurs de son argumentation, il ressort que la centralité de l’élève, j’allais dire la centralité de l’apprenant, constitue le nouveau paradigme pour une éducation et une formation de qualité à tous les niveaux et ordres du système éducatif.
Autrement dit, faire de l’apprenant le centre d’intérêt, c’est réellement revenir à la préoccupation de toute œuvre éducative dont la mission première est d’instruire, de former, d’éduquer et de rendre meilleur un citoyen autonome et intégré dans la société humaine.
La centralité de l’apprenant, ainsi que les rôles et responsabilités des acteurs et des partenaires que sont l’Etat, les collectivités locales, la société civile, les partenaires techniques, financiers et sociaux, parents, syndicats, média, etc, est imposée par les réalités objectives d’un monde globalisé, en perpétuelle mutation.

Mesdames, Messieurs,
Affirmer la centralité de l’apprenant» ne doit point conduire à nier l’autorité du maître ! Loin s’en faut. Et Vous avez bien raison, Mme DIAGNE, de mettre en garde contre une sacralisation excessive des apprenants.
En vérité, Remettre l’élève au centre du système éducatif est une responsabilité collective que je considère comme un devoir : le devoir de génération.
Du reste, nous devons tous aux plus jeunes, de les préparer aux mutations du monde et de les doter des aptitudes nécessaires à la construction de leur propre destin, pour une vie meilleure.

C’est pourquoi, dans le contexte difficile mais prometteur que traverse l’Ecole sénégalaise, et qui nous a empêchés de célébrer la remise des prix du Concours général l’année dernière, nous pouvons légitimement croire, que la tenue de la présente cérémonie est le signe des progrès accomplis. Somme toute, cela ne doit pas nous empêcher de prendre la mesure de la profondeur des défis, et d’agir pour l’avenir en ayant pour seul déterminant la centralité de l’élève.

Mesdames et Messieurs,
Le moment semble venu pour l’école sénégalaise, d’assumer les ruptures nécessaires, urgentes et salutaires, afin de mettre en place, l’Ecole du Futur, qui doit consolider la restauration de la citoyenneté et des valeurs de la République.
En conséquence, cette école de la République doit être un espace de transmission-acquisition de valeurs morales, civiques, patriotiques, mais également de compétences professionnelles et sociales pour notre jeunesse et les générations futures. Elle doit, pour ainsi dire, être le fer de lance de l’émergence du Sénégal.
Voilà qui me fonde à affirmer que l’intérêt de l’élève se confond avec l’intérêt général.
Dès lors, nous devons nous investir dans la tâche de protéger nos élèves et de leur offrir de réelles perspectives d’avenir.
C’est à cet effet, que le principe de centralité de l’élève, oblige l’Etat, à développer une politique de proximité, d’équité et de qualité.
C’est également dans cette optique que nous allons, dès 2014, augmenter substantiellement, dans le budget de l’Etat, la dépense publique par élève.


Il s’y ajoute que j’ai décidé de transférer directement aux établissements des moyens conséquents de prise en charge des besoins des écoles.
En définitive, mon ambition est d’assurer la mise en œuvre de véritables politiques locales d’éducation, qui intègrent les demandes locales, les potentialités et spécificités de chaque terroir, conformément aux objectifs visés dans l’Acte III de la décentralisation.

Mesdames, Messieurs,
Il est une autre responsabilité, celle des enseignants, qui est, pour moi, d’une importance capitale. La centralité de l’élève implique, pour les enseignants, une évolution de leur rôle, notamment pour ce qui est des méthodes d’enseignement et de prise en charge des revendications syndicales.

C’est sous ce rapport que je dois saluer l’esprit de responsabilité qui a prévalu ces dernières semaines, et qui a permis d’entamer un dialogue franc et constructif, entre tous les acteurs de l’école, afin d’éviter que l’organisation des examens de fin d’année soit compromise.

Tout indique dès lors que c’est la voie à suivre ; et je veillerai personnellement à ce que l’Etat facilite ce dialogue qui doit être mené dans la sincérité, la vérité, mais aussi la volonté de trouver ensemble des solutions durables face aux difficultés du secteur.
C’est dans cet esprit, que je ne peux manquer d’évoquer la responsabilité des communautés dans la mise en œuvre du principe de centralité de l’élève.

Excellences, Mesdames et Messieurs,
Il ne fait de doute que mon ambition de moderniser et développer l’éducation, la formation et la recherche pour la qualité et l’excellence demeure forte.
Cependant, cette ambition exige l’apaisement durable du climat social et un consensus sur les grandes options, les stratégies, les actions prioritaires et les ressources à mobiliser.
C’est pourquoi, j’ai demandé au Gouvernement, de travailler sur des concertations nationales sur l’éducation, la formation et la recherche avec tous les acteurs et partenaires de l’Ecole et de l’Université.
Dores et déjà, le Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche a finalisé celle relative à l’Avenir de notre système Universitaire et de recherche. Je présiderai très prochainement, un Conseil présidentiel de validation des recommandations des Concertations, dont le Comité de pilotage est présidé par le Professeur Souleymane Bachir DIAGNE.

En outre, le Ministère de l’Education nationale a défini les termes de référence des Assises de l’Education et je viens de nommer le Recteur Abdou Salam SALL pour les présider.
Je fonde ainsi un grand espoir sur ces Assises qui auront pour mandat de traduire en orientations et mesures efficaces toutes les implications du principe de centralité de l’élève dans notre système éducatif.
L’apprentissage et la formation professionnelle et technique vont s’insérer dans cette dynamique, et j’invite le Premier Ministre à veiller à l’articulation de toutes ces initiatives de renouveau de notre système d’éducation, de formation et de recherche au service du développement économique et social.
Mesdames, Messieurs,
Puisqu’en toute chose, et dans nos actions de tous les jours, il faut à tout acteur une référence, nous avons intérêt à nous inspirer, dans notre orientation pour une éducation de qualité, de l’illustre parrain de cette cérémonie solennelle, je veux parler du Professeur Amadou Makhtar MBOW, ici présent.
Homme de culture, Homme politique, Parlementaire, Ministre, Directeur Général de l’UNESCO, le Doyen MBOW est surtout le Président des Assises Nationales du Sénégal. Voila qui détermine ma confiance, connaissant son expertise et sa sagesse, en le nommant Président de la Commission Nationale de Réforme des Institutions.
Mesdames, Messieurs,
Je voudrais à présent m’adresser à nos chers lauréates et lauréats
A vous, à vos parents et à vos enseignants, j’adresse mes vives félicitations. Néanmoins, en vous rendant ainsi l’hommage que vous méritez, je dois aussi vous rappeler que la distinction que vous recevez devra vous permettre de relever des défis encore plus importants dans le futur.
A travers vous, je lance un appel à toute la Jeunesse sénégalaise, pour qu’elle se mobilise, autour du défi du développement national, en jouant d’ores et déjà la part qui lui revient, et qui consiste à bien se former, et à épouser les valeurs cardinales de vertu, de discipline et de rigueur.
Mesdames, Messieurs, chers lauréates et lauréats,
Je ne saurais terminer mon propos sans remercier et féliciter tous ceux qui ont contribué au succès de cette cérémonie : Madame Diagne qui, dans un brillant discours, a traité avec pertinence le sujet ; les enseignants qui ont préparé les candidats, et toutes les personnes physiques et morales qui ont mis à notre disposition les lots distribués aux lauréats ; le Ministre de l’Education et les organisateurs du Concours général et de belle cette cérémonie, bref tous les partenaires et acteurs de l’Ecole sénégalaise.
Je vous remercie de votre aimable attention.
http://www.presidence.sn/content/discou ... n%C3%A9ral

Hihihihihihi
À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire.
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